Le Diagnostic de Performance Énergétique est devenu incontournable. Il informe en effet les ménages sur la consommation d’un logement et sur son impact climatique. Cependant, depuis 2021, certains propriétaires de logements chauffés à l’électricité jugeaient le calcul injuste. La raison : de nombreux appartements bien isolés se retrouvaient mal classés, uniquement à cause du coefficient appliqué à l’électricité.
À partir du 1er janvier 2026, le gouvernement modifiera donc ce calcul. Le coefficient de conversion de l’électricité passera ainsi de 2,3 à 1,9. Derrière ce chiffre technique se cache une réalité simple. L’électricité française est de plus en plus décarbonée, grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables. Il était donc nécessaire de mieux refléter cette évolution dans le DPE.
Pour un ménage qui possède un appartement chauffé à l’électrique, ce changement peut faire bouger l’étiquette. Par exemple, un logement aujourd’hui classé F pourrait remonter en classe E, voire en classe D. Et ce, sans avoir réalisé de travaux supplémentaires. Cela améliorera alors sa valeur à la revente et permettra de sortir de la catégorie des « passoires énergétiques ».
Bonne nouvelle : les propriétaires n’auront rien à payer. Les diagnostics déjà réalisés seront automatiquement réévalués selon la nouvelle méthode. Les acheteurs et les locataires bénéficieront donc d’informations plus fiables. Sans surcoût.
Cette réforme ne se limite pas à un ajustement technique. Elle encourage aussi la confiance dans l’électricité comme énergie de chauffage durable. Avec une meilleure reconnaissance au DPE, les choix des ménages s’aligneront alors davantage sur les objectifs climatiques de la France.