Une étude conjointe menée par la Fédération bancaire française et l'Association française des sociétés financières, en collaboration avec l'IFOP, révèle que le coût moyen de la rénovation énergétique des logements atteindrait près de 19 000 euros. Cependant, la rénovation énergétique peine à venir, principalement en raison du manque d'aides publiques et de la difficulté à trouver un artisan qualifié.
Selon cette enquête, un autre obstacle majeur réside dans la situation financière des ménages. Parmi les 5 600 propriétaires interrogés, 56 % estiment ne pas avoir les moyens financiers nécessaires pour entreprendre de tels travaux. Les coûts élevés des rénovations étant souvent dissuasifs.
Pour financer ces rénovations, les ménages mobilisent essentiellement leur épargne, qui représente en moyenne 58 % du budget total des travaux, avec une contribution moyenne de 10 000 euros. Les aides publiques interviennent ensuite, puisque 42 % des propriétaires bénéficient de subventions publiques, pour un montant moyen de 6 750 euros. Le crédit reste également une option, utilisé par 39 % des propriétaires, pour un montant moyen de 16 412 euros.
Le financement n'est cependant pas l'unique obstacle à la rénovation énergétique. Selon cette même étude, 79 % des propriétaires considèrent l'obtention d'une aide publique et la recherche d'un artisan qualifié comme les principaux problèmes. Bien que des dispositifs tels que MaPrimeRénov et l'écoPTZ existent, les démarches pour les obtenir peuvent s'avérer longues et complexes, décourageant parfois les propriétaires.
Pour stimuler la rénovation énergétique, il semble essentiel de simplifier l'accès aux aides publiques et de faciliter la recherche d'artisans qualifiés. Ceci afin d'encourager les propriétaires à entreprendre des travaux visant à améliorer l'efficacité énergétique de leurs logements.